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Une tendance à la hausse des taux de crédit immobilier liée au Coronavirus, profitez-en tant qu’il en est encore temps !

Depuis le début du confinement les banques ont fortement réduit leur activité de distribution de crédit.Presque à l’arrêt en raison de la crise du coronavirus, le marché de l’immobilier pourrait être de nouveau freiner dans sa reprise, au sortir du confinement, par la hausse des taux de crédits qui se profile.

En effet, les barèmes bancaires du mois d’avril font ressortir une augmentation en moyenne de 0,20 point de pourcentage sur toutes les durées d’emprunt. Ces hausses sont somme toutes relatives car elles peuvent être plus importantes selon les profils des emprunteurs et les règles d’octroi dispensés d’un établissement bancaire à l’autre où l’écart observé est de 0,40 point en moyenne et peut atteindre 0,70 point pour les moins bons profils.

Ajouté à cela la baisse des taux d’usure sur le même mois, certains ménages aux revenus modestes pourraient se retrouver, tout simplement, dans l’incapacité d’emprunter sur les durées les plus longues.
Ces hausses progressives sont principalement dues à une anticipation des conditions de refinancement post-crise dans l’optique de reconstituer leurs marges, plus que réduites, sur la distribution de crédit car peu d’établissements bancaires acceptent encore de nouvelles demandes de prêt.

Demandes de prêt en chute libre !

Après une année 2019 record, l’afflux de demandes de crédit avait déjà ralentie depuis le début de l’année avec le resserrement des conditions d’accès au crédit et l’activité à fortement diminuée depuis le début du confinement. Toutefois ces informations sont à prendre avec prudence car quelques établissements bancaires restent encore aujourd’hui en production très restreinte du au chômage partiel de leur effectif.

Le niveau des taux des crédits sera déterminant au moment du déconfinement et pour l’heure une hausse de taux est à prévoir lors de la reprise, directement lié à la durée du confinement qui a laissé le marché inerte durant 2 mois. En conséquence, beaucoup d’incertitudes et d’inconnues demeurent sur l’évolution du marché du crédit immobilier à moyen et long terme.

Une augmentation qui, si elle se confirme, sera un obstacle de plus à la reprise du marché alors qu’une baisse du pouvoir d’achat des ménages se profile et risque de les dissuader d’envisager un projet immobilier et les établissements bancaires d’être plus rigoureux dans l’octroi de financement.